Grands Crus de Bourgogne
Chambertin entre dans l’histoire au XIII° siècle. On trouve un Campus Bertini, domaine ayant appartenu à certain Bertin. Ce climat de 12 ha 90 a 31 dépendait des chanoines de Langres.
Chambertin a été cité jusqu’à la fin du XVIII° siècle comme éclatant, à la Révolution il sera vendu comme bien national. Les prix sont élevés, la propriété se trouve alors démembrée en plusieurs acquéreurs. Mais sa notoriété elle le doit à un personnage, Claude Jobert, qui succède et expulse les chanoines de Langres de ce climat dans le siècle des Lumières. Négociant-éleveur ayant le sens des affaires il exporte vers l’Allemagne ses produits. Nouveau riche il achète tout ce qui se présente, s’offre un blason puis un titre et un nom : Jobert de Chambertin.
Les vins sont plus fins sur le haut du coteau où il n’y a parfois que quinze centimètres de terre alors que sur le bas les vins ont davantage de corps sur des terrains plus profond. Corps, finesse, bouquet, le Chambertin regorge de sève et de moelleux. Chair et charpente s’harmonisent à merveille. Il peut être de très longue garde. En 2011 il y a eu 18 déclarants de récolte pour une soixantaine de parcelles. Vignoble de la Côte de Nuits, Chambertin est reconnu AOC le 31 juillet 1937.